Daniel Bryan se rappelle du circuit indépendant

Le Brisbane Times a publié une interview de Daniel Bryan, actuellement en tournée en Australie avec la WWE. Ci-dessus les grandes lignes de cette interview:

Les différences entre travailler pour la WWE et travailler su le circuit indépendant:

“En terme de catch, c'est une grosse différence. Vous pouvez me voir à la télévision pendant moins de dix minutes tandis que sur le circuit indépendant le plus long match que j'ai pu faire doit durer, je pense, 76 minutes. Et je ne parle même pas des foules. J'ai combattu devant des publics de six personnes. Une chose que vous n'apprenez pas à apprécier quand vous n'avez pas été sur le circuit indépendant, à la WWE nous avons des coachs et des docteurs sur tous les shows, c'est super, mais on a surtout des DOUCHES. Il y a plein d'à côtés mais nous avons surtout des DOUCHES."

Pourquoi il n'est plus végétalien:

“C'est dur d'être végétalien lorsque vous êtes constamment sur la route, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je ne suis plus végétalien. J'ai développé une intolérance au soja. Je dois emmener beaucoup de nourriture avec moi et parfois les douaniers ne sont pas très sympathiques envers moi. Être végétalien sans pouvoir manger de soja est très, très difficile.”

Ce qui lui reste du circuit indépendant:

“Vous pensez ce que vous voulez, vous créez ce que vous voulez. J'adore le catch car c'est un acte de créativité, en dépit du fait que vous passiez à la télé et que vous travaillez pour une grosse fédération. Personne ne me dit comment je dois combattre. Parfois, on me dit: "Tu ne devrais pas faire cela", le dévouement que je porte pour le catch peut m'empêcher de suivre ces propos. Je sais que le catch ne va pas changer le monde mais c'est en quelque sorte un acte de défiance.

“Je ne désire pas être riche, être célèbre. Partout dans les médias, on vous dit d'acheter. Je n'ai pas envie d'acheter tout et n'importe quoi. Tant que vous avez ce dont vous avez besoin, vous n'avez besoin de rien d'autre.”

S'il est dur de développer des relations lorsqu'on est constamment sur la route:

"Oui. Pas seulement des relations amoureuses. Cela fait huit mois que je n'ai pas vu mon meilleur ami. Je n'ai pas vu ma nièce. C'est déchirant. Elle a des jouets me représentant mais ne peut pas me voir. C'est dur."