Mise à jour sur le procès de Kevin Kelly et des Tate Twins contre l’AEW

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Par David Marques

Un point sur le procès intenté par Kevin Kelly et les Tate Twins contre AEW révèle des développements récents intéressants. Cet article se concentre sur les spécificités de cette affaire juridique et ses implications pour le monde du catch.

Les éléments clés du procès

Le 2 janvier, AEW a déposé une requête demandant au tribunal de suspendre toutes les procédures, y compris la découverte, en attendant que le tribunal de district des États-Unis pour le district moyen de la Floride (Jacksonville) se prononce sur la nécessité de poursuivre l’affaire en arbitrage privé.

Initialement, le procès a été déposé auprès du tribunal de district des États-Unis pour le district est de la Pennsylvanie. Il a ensuite été transféré en Floride en novembre 2024, suite à l’argumentation d’AEW selon laquelle la rédaction contractuelle stipulait que tous les litiges devraient être traités en Floride, lieu du siège social de la société. La cour de Pennsylvanie a accepté cette demande, conduisant ainsi à la relocalisation de l’affaire.

La position d’AEW sur l’arbitrage

Une fois saisi par la justice floridienne, AEW affirme que les contrats signés imposent également que tous les litiges soient résolus par voie d’arbitrage. La société a donc demandé au tribunal d’appliquer cette clause et d’interrompre les procédures légales en cours jusqu’à ce que l’arbitrage soit confirmé.

Les accusations des plaignants

Kevin “Kelly” Foote et les Tate Twins, également connus sous le nom de Dalton Castle’s Boys, ont déposé leur plainte le 30 août 2024. Ils allèguent que les Tate Twins ont été victimes de diffamation suite à leur licenciement de contrats avec Ring of Honor en raison de coupes budgétaires. Les plaignants soutiennent qu’AEW et le propriétaire de ROH, Tony Khan, ont faussement déclaré que les jumeaux avaient été licenciés pour ne pas avoir assisté à des événements, une accusation qu’ils démentent vigoureusement.

De plus, la plainte stipule qu’ils sont en droit de recevoir des compensations non versées, incluant des redevances et des remboursements de frais de déplacement. Ils revendiquent également avoir subi des dommages non spécifiés en conséquence de ces événements.

Ce procès soulève des questions importantes sur le fonctionnement des contrats dans l’univers du catch et les droits des artistes face à leurs employeurs. Les prochaines étapes de cette affaire seront à suivre de près.

Source : wrestlingheadlines.com