Le monde du catch est en deuil après le décès de Scorpio Jr., survenu à l’âge de 58 ans. Ce lutteur emblématique, de son vrai nom Rafael Núñez, a laissé une empreinte indélébile dans l’univers de la lucha libre, tant au Mexique qu’à l’international. Cet article revient sur sa carrière riche et ses contributions marquantes au catch.
Une carrière marquée par l’héritage familial
Scorpio Jr. a fait ses débuts en août 1985, suivant les pas de son père, un lutteur renommé dans la UWA. Il a développé sa carrière en travaillant avec son père tout en s’établissant comme une figure incontournable dans des promotions prestigieuses telles que CMLL, AAA et IWRG.
Les moments marquants de sa carrière
En novembre 1998, Scorpio Jr. a remporté le titre par équipe vacant de la CMLL avec son partenaire Bestita Salvaje, en battant les célèbres lutteurs El Satanico et Dr. Wagner Jr.. Ce partenariat a conduit à de nombreuses rivalités emblématiques, notamment avec Negro Casas et El Hijo del Santo.
Un passage mémorable à la WWF
En 1999, Scorpio Jr. a également fait des apparitions dans la série Super Astros de la WWF, qui visait à promouvoir la lucha libre. Dans cette série, il se faisait appeler El Bandido.
Des rivalités mémorables
Sa carrière a été rythmée par des rivalités mémorables, notamment celle avec El Hijo del Santo et Negro Casas, culminant lors d’un match “Cheveux contre Masque” en mars 1999. Ce match a été décisif pour sa carrière, marquant la fin de son personnage masqué.
Des projets récents et des défis de santé
Malgré une pause de la compétition entre 2020 et 2022, Scorpio Jr. est revenu sur le ring, continuant à se produire pour plusieurs promotions indépendantes, avec sa dernière apparition en août pour AAA lors de l’événement Verano De Escandalo.
Les rapports indiquent que Scorpio Jr. est décédé des suites d’une ulcère. Il laisse derrière lui deux fils, ainsi qu’un héritage considérable dans le domaine du catch. Son impact sur la lucha libre et son parcours inspirant continueront d’influencer de nombreux lutteurs à travers le monde.
Source : www.postwrestling.com