Booker T parle du Hall of Fame, de sa carrière

Booker T, General Manager de Smackdown et Hall of Famer de la WWE, était récemment l'invité du WrestlingNewsSource Podcast. Vous pouvez écouter l'interview dans la vidéo ci-dessous ou lire les propos retransmis à l'écrit:

Lorsque la WWE l'a contacté pour être intronisé au Hall of Fame:

"Cet appel était vraiment inattendu. Je ne l'ai pas vu arriver, je pensais que ce n'était pas encore le moment. Je pensais juste à faire mon boulot. J'étais accablé tout en étant ravi. Toutes ces longues années de travail ont finalement payé. Je suis encore en forme et recevoir cet appel pour le Hall of Fame, c'était un grand moment, à la fois doux et amer."

La présence de son frère, Stevie Ray, lors de son intronisation au Hall of Fame:

"Les fans ne nous avaient pas vu ensemble depuis 1999 peut-être. C'était l'opportunité de revoir les Harlem Heat (ndlr: nom de l'équipe qu'il formait avec son frère). Les gens attendaient depuis longtemps les retrouvailles des Harlem Heat. On me demandait tout le temps: "À quand le retour des Harlem Heat". Certains ont donc enfin eu cette chance de revoir deux frères qui sont partis du bas de la WCW pour atteindre le sommet. Maintenant un des deux est au Hall of Fame, et je suis sûr que mon frère y entrera aussi tôt ou tard."

Certains personnes déclarent que le cru 2013 du Hall of Fame est probablement l'un des meilleurs de tous les temps. Qu'est ce que cela fait d'être introniser aux côtés de Bruno Sammartino, Bob Backlund, Trish Stratus, Mick Foley, etc:

"C'était un honneur pour moi d'être introniser aux côtés de Bruno Sammartino. C'est une légende, il a tellement apporté au business, il est hors du commun. Trish Stratus est l'une des plus grandes Diva de tous les temps. C'est un grand cru 2013. J'ai toujours aimé la ville de New-York et le Madison Square Garden. J'aimerais que cela se reproduise chaque année.

Paul Boesch, promoteur des années 1960/1970, est une grande inspiration pour Booker T. Est-ce qui le voit intégrer un jour intégrer le Hall of Fame à ses côtés:

"Paul Boesch ne fait pas partie du Hall of Fame mais est un Hall of Famer pour beaucoup de gens. Paul m'a toujours soutenu. Je tente de ramener les heures de gloire du catch de Houston (ndlr: endroit où se produit Paul Boesch) à travers la Reality of Wrestling (ndlr: la fédération de Booker T), d'aider les jeunes à accomplir leur rêves, tout comme l'a fait Paul Boesch."

Cela fait un an que la Reality of Wrestling existe. De quoi sera fait son avenir ?

"Je me souviens du premier show, pas mal de choses n'allait pas: l'audio était mauvais, les angles des caméras étaient mauvais. Je réalise qu'il faut bien démarrer de quelque part. Nous publions les shows sur Internet afin que les gens puissent voir ce que l'on fait. Cela donne la chance à ces gars d'être vu par le monde entier, de pouvoir possiblement être repéré. Je suis fier de mes jeunes, ils se donnent à fond pour offrir de bons shows. On va commencer à travailler avec la Lucha Libre USA. L'important, c'est la créativité."

Est-ce qu'il y a des catcheurs de la WWE qui sont venus vers lui pour demander des conseils:

"Bien sûr. Je parle à tous les jeunes catcheurs. Fandango est l'un de ces jeunes que je voudrais vraiment voir réussir, je lui ai donné des petits conseils pour qu'il sache comment attirer l'attention de la foule. Je suis un grand fan de Dolph Ziggler par exemple. Je lui ai dit d'être un peu plus égoïste dans le ring. Je suis là pour les aider, pour les amener au niveau supérieur, j'essaie d'être une sorte de mentor. Ça va dans les deux sens: ils ont du respect envers moi et je peux leur passer le flambeau en quelque sorte. J'ai tout vu dans ce métier. Ce n'est plus moi le centre de l'attention."

Comment il perçoit son influence sur les jeunes générations de fans, qui ne connaissent pas forcément ses années de la WCW:

"J'ai toujours une influence sur les jeunes générations, qui regardent les grands moments de ma carrière via Youtube. Ils aiment ce que j'ai pu apporter à ce business. J'aime le fait de ne pas rester au même point, j'évolue. j'apporte toujours quelque chose, d'une manière différente, mais j'apporte toujours ma touche."

Est-ce son poste de commentateur lui manque ou préfère t-il son poste de General Manager de Smackdown:

"J'ai adoré être aux commentaires mais c'est beaucoup de pression. Il faut rendre hommage au boulot que font Michael Cole et JBL chaque semaine. Cela me manque mais j'adore mon poste de General Manager. C'est agréable d'être le patron. C'est un rôle que je n'aurais jamais pensé avoir. Je prends toujours du plaisir dans ce que je fais au sein de la WWE. La vie est courte. Il faut savoir apprécier les bonnes choses et c'est ce que fais en ce moment."

La situation avec Teddy Long:

"Teddy est là depuis longtemps, il connait le business. Le dicton dit qu'on doit garder ses amis près de soi et ses ennemis encore plus près. C'est ce que je fais avec Teddy Long."

S'il combattra encore un jour ou si sa carrière de catcheur est finie:

"Le catch est derrière moi. Ça a été bien, c'est ce qui m'a permis de nourrir ma famille pendant une vingtaine d'année, j'adore ça mais à un moment, il faut savoir raccroché les bottes, laisser la place aux jeunes lutteurs, les laisser briller et connaître la gloire. Je me sens comme un vétéran de la guerre maintenant, j'ai été au front, maintenant je suis un général, je peux rester derrière mon bureau"