Publié le Mercredi 28 Aout 2013 à 21h22 par - Lu 1207 fois
Invité dans l'émission Inside The Ropes, Chris Jericho a évoqué ses différents retours à la WWE après des tournées avec son groupe Fozzy et notamment sa rivalité avec Fandango. Ci-dessous les propos du canadien:
Son était d'esprit lorsqu'il revient à plein temps à la WWE, s'il n'a pas peur d'être nostalgique du passét:
"Cela n'a jamais été de la nostalgie pour moi. J'ai toujours tenté de me réinventer, même de semaine en semaine quand je travaille à plein temps car les gens nous regardent chaque lundi depuis des années. Si vous avez le même look, la même coupe de cheveux, la même tenue, les mêmes prises, ça lasse les gens, vous devenez chiant. J'ai donc toujours essayé de me recréer et de réinventer ce que je fais.
Lorsque je suis revenu en 2013, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et soudainement, je me suis retrouvé dans ce rôle où j'ai eu quelques uns des meilleurs moments de ma carrière. C'était frais car je travaillais avec de nouveaux catcheurs. Je ne suis pas le genre de type à regarder trop vers le passé. Je ne regarde pas mes anciens matchs, je n'ai pas beaucoup de souvenirs non plus. Je me rappelle juste de quelques trucs.
Je suis en train d'écrire mon troisième livre en ce moment et je suis en train d'écrire le passage sur la rivalité contre Shawn Michaels en 2008. Je ne me rappelle pas des détails. J'ai dû aller sur le net pour retrouver ce que j'avais fait car je n'ai jamais revu ces matchs. Une fois que c'est fait, c' est fait, il faut avancer.
Je m'assure toujours de faire des performances au niveau que je me suis fixé. Lorsque je n'y arriverai plus, je ne reviendrai plus."
Sur le défi de travailler avec Fandango:
"Je ne pense pas qu'on ait besoin de disséquer cela. J'ai travaillé avant Wrestlemania avec un mec que personne n'avait vu avant. Voilà mon défi, fin de l'histoire.
Lorsque vous pensez à WrestleMania, vous pensez au meilleur match que vous pouvez avoir, vous pensez aux CM Punk, The Undertaker ou John Cena. Au lieu de cela, on vous dit: "Tu ne travailles avec aucun de ces gars, tu travailles avec un catcheur qu'on n'a jamais vu auparavant". C'est un défi, personne ne le connait, personne ne connait ses prises. Les principes basiques d'un grand match est de travailler sur les faux finishers que les fans connaissent. Par exemple pour Punk, il y a le Go To Sleep, l'Anaconda vice, le Bulldog dans le coin, le Spin Kick, la descente du coude de la troisième corde. Il y a une dizaine de prises sur lesquelles travailler, sur lesquelles les gens vont réagir avant même qu'elle ne soient exécuter.
Mon boulot était donc en quatre semaines de construire le meilleur match possible afin que les gens aient envie de voir le match. Nous nous sommes concentrés sur cela. J'ai apporté pas mal d'idées. Il a fait sa descente de la cuisse chaque semaine, je l'ai tabassé, il a fait quelques trucs, afin que les gens aient quelque chose à faire de ce match. Une fois le match arrivé, cela s'est bien passé, cela a bien marché. Le lendemain de WrestleMania, il était probablement le type le plus populaire de la salle. Maintenant il n'est plus si populaire mais à l'époque il l'était."