Chris Sabin parle de sa blessure et du retour

La TNA a mis en ligne sur sa chaîne Youtube une interview de Chris Sabin qui va faire son retour dans le ring ce jeudi à Impact Wrestling. Ci-dessous les vidéos et les propos écrits de Sabin:

"Je savais que quelque chose n'allait pas lorsque j'ai chuté, ce n'est pas parce que cela faisait mal, mais parce je sentais que quelque chose s'étirait dans mon genou. J'avais l'impression que mon genou se détachait de mon corps. C'était ma première grosse blessure dans un ring, j'étais dans ma neuvième année de carrière. Mais je n'ai pas renoncé, je suis revenu dès que possible."

"Lorsque j'ai eu cette deuxième rupture de ligaments, c'était très douloureux. Quand vous revoyez les images de la chute, vous voyez à l'expression de mon visage que ça fait extrêmement mal. Quand vous dédiez votre vie à quelque chose, que vous vous fixez des objectifs, que votre rêve depuis toujours vous s'envole d'un coup, en un dixième de seconde, c'est à se fendre le cœur. J'avais déjà eu cette blessure, qui m'avais écarté des rings pendant onze mois. Comme j'étais déjà passé par cette situation, je savais que j'allais devoir tout recommencer. Je ne peux pas dire que je n'étais pas triste mais que voulez-vous y faire ? La seule manière de s'en sortir est de combattre l'adversité, continuer à croire en soi."

"Les docteurs m'ont dit que je ne devais pas tenter un retour dans le catch. Revenir d'une rupture des ligaments est une chose, revenir de deux ruptures des ligaments en est une autre. Peu importe ce que les gens peuvent dire, les médecins, mes parents, mes amis, on m'a dit toute ma vie que je ne réussirais pas à faire mon trou dans le monde du catch, ils ne croyaient pas que j'allais devenir un catcheur et en vivre. J'ai leur prouvé tort toute ma vie et je continuerai."

"Je pense que je ne savais pas ce que c'était d'être blessé. Je ne savais pas dans quel établissement aller. Lors de ma première rupture des ligaments, j'ai été dans un petit centre de rééducation. Lors de ma deuxième rupture des ligaments, j'ai été dans un établissement plus grand et réputé. J'aurais dû faire cela la première fois car je leur ai demandé la deuxième fois de faire comme si j"étais un joueur de foot américain universitaire, de me pousser jusqu'au bout, de me botter le cul. Et c'est ce qu'ils ont fait, ils m'ont beaucoup aidé. Je peux être l'Adrian Peterson du catch. Il faut que je me remette dans l'état d'esprit dans lequel j'étais à mes débuts dans le catch. Cette motivation, cette passion que j'avais à l'époque de l'université, où je mangeais, dormais, pensais catch, c'était la seule chose à laquelle je pensais. Il faut que je tente de réinventer ce feeling."

"Bien sûr que je suis nerveux. Cela fait si longtemps. Je n'ai eu que sept matchs ces deux dernières années. C'est peu lorsque vous faites du catch non-stop pendant onze ans. Dans le même temps, je suis né pour faire du catch, c'est ma destiné et je l'accomplirais. Être assis à la maison et n'avoir rien à faire que penser au passé, ce n'est pas bon. Comme je l'ai dis, je dois retrouver cette motivation. Je ne suis pas entré dans ce business pour être un ex-champion X-Division, un ex-champion par équipe. Je suis entré dans ce business pour être le meilleur, pour être le champion du monde poid-lourd. Peu importe ce qui arrivera, cela sera mon objectif à partir d'aujourd'hui."