Publié le Mardi 16 Juillet 2013 à 13h33 par - Lu 1476 fois
Ce week-end, Colt Cabana était de passage en Angleterre. À cette occasion, il est passé par les studios de Wrestle Talk afin de répondre aux questions de Patrick Lennon. Ci-dessous la vidéo contenant l'interview ainsi que la retranscription de cette interview:
Le fait de s'occuper les jours où il n'y a pas de shows:
"La plupart des catcheurs indépendants ne savent pas quoi faire durant la semaine car ils attendent leurs matchs prévus le vendredi soir ou le samedi soir. Je ne suis pas comme cela, je n'ai pas envie d'attendre à ne rien faire du lundi au jeudi. S'il n'y a pas de shows du lundi au jeudi, il peut y avoir un podcast, la réalisation de DVD, etc. C'est pourquoi je fais toutes ces choses, je reste actif. J'avais peur de ne plus être booké si j'attendais à ne rien faire chez moi."
Le fait de ne pas avoir baissé les bras après son renvoi de la WWE:
"C'est intéressant car, pour eux, j'étais juste un catcheur de plus; c'était mon rêve de combattre à la WWE. J'ai travaillé si dur pour y arriver, j'ai combattu dans le monde entier. Lorsque j'ai signé à la WWE, je ne pensais pas retourner sur le circuit indépendant. J'ai réalisé que ce n'est pas la destination qui compte mais le trajet parcouru pour y arriver, toutes ces années où vous faites ce que vous aimez, vous aimez l'aspect sportif, l'aspect divertissement, tous les aspects du catch. Ils pensaient que je n'étais pas assez bon comme catcheur. Ils m'ont proposé un autre poste au sein de la fédération. Je pensais différement, je voulais leur montrer qu'ils avaient tort. Lorsqu'ils m'ont appelé pour me dire qu'ils n'avaient rien pour moi d'un point de vue créatif, cela m'a motivé à prouver aux gens qu'ils avaient tort. Cette phrase prononcée au téléphone ("Creative have nothing for you"), je m'en suis servi pour démarrer une websérie."
Son amitié avec CM Punk et Daniel Bryan:
"Je suis heureux pour eux. C'est horrible que certaines personnes ne me croient pas. On me demande souvent si je suis jaloux de Punk, Bryan ou Cesaro. J'adore ce que je fais, je suis fier de mon succès, même s'il n'est pas du même acabit que celui de Punk et Bryan. Je suis spirituellement bien. Je combats tout le temps, j'interagis pas mal avec les fans à travers mon podcast ou même à travers les e-mails. J'ai le sentiment d'avoir mon propre succès. Lorsqu'on sort avec Punk, on est juste deux potes. On ne se dit pas: "Je suis meilleur à ce niveau-là, tu es meilleur sur ce point". Ce n'est pas parce qu'il a un peu plus d'argent sur son compte qu'il n'est plus comme avant. Il conduit toujours la même vieille caisse qu'il avait au début de sa carrière, au début des années 2000. Il n'y a pas de jalousie car je suis heureux. Si j'étais SDF, je pourrais être jaloux et me dire: "J'aurais pu être à sa place". Mais comme je vais bien, je suis fier de leur succès, j'adore les voir à la télé, voyager autour du monde et voir jusqu'où ils vont."