Eric Bischoff parle de sa TNA et de son passé

Eric Bischoff, président exécutif de la TNA a abordé sur le VOC Wrestling Nation Radio Show divers sujets sur son actualité ancienne, actuelle et future.

Il aborde d'abord le sujet du travail avec son fils Garett contre qui il est en rivalité actuellement à la télévision: «C'est un défi et j'ai des sentiments mitigés à ce sujet. A la fin de la journée, il fait ce qu'il voulait faire ... J'ai un certain point de vue sur le monde du catch et sur l'état actuel de celui-ci, et les possibilités qui existent dans l'entreprise aujourd'hui par rapport à ce qui a existé dans le passé. J'ai essayé de le dissuader de s'impliquer, mais il fait ce qu'il voulait faire. Indépendamment de ce que je ressens à ce sujet, il s'accroche à son rêve et c'est une qualité admirable. "

Puis il en vient au comparatif entre le travail à la TNA actuellement et le travail à la WCW à l'époque où il s'occupe de la relation avec les talents, soit l'équivalent des Ressources Humaines : "Je vis au jour le jour et ne passe pas beaucoup de temps à regarder dans le passé. Il y a une grande différence entre ce que je fais aujourd'hui pour la TNA par rapport à ce que j'ai fait pour Turner Broadcasting (la société qui dirigeait la WCW). Je n'ai pas à traiter des questions de talents. C'est un travail stressant, même quand les talents sont sous leur meilleur jour. C'est stressant d'avoir des contrats qui arrivent à terme et le bien-être de ce que beaucoup de gens dans vos mains. La lutte est une entreprise difficile à pénétrer, et sachant que je suis celui qui contrôle leur travail qui rejaillit sur les besoins que leur famille a ... Je n'aime pas cela. "

Bischoff en vient ensuite à un sujet délicat de l'époque où il a débuté, l'Ultimate Warrior à la WCW: "Il y avait un certain niveau d'attente et il est tombé à plat. Nous avons pensé que nous avions une façon décente de l'utiliser ... Je n'oublierai jamais cela, c'est comme du tissu cicatriciel, il ne disparaît jamais. Lors du premier Monday Night Nitro, il était sensé faire 5 à 6 minutes de promo, et quand il est arrivé à près de 25 minutes, je voulais creuser mes yeux. Il était le plus pénible, insupportable, irrespectueux et déconnecté que j'ai jamais eu à gérer dans ma carrière ... c'était horrible. "

Puis retour vers le présent et son rôle vis-à-vis du script de la TNA, lui qui valide et retouche parfois ce qui s'écrit: "Bruce Pritchard est le chef créatif, et je supervise les choses et fait en sorte que Spike TV (le diffuseur) obtient ce qui est demandé. Je voulais mettre au point un plan à long terme pour l'écriture, et Vince Russo aimait faire plutôt les choses sur une base de planification à court terme. À l'heure actuelle, nous sommes en très bonne voie avec la direction créative que nous avons établi en Octobre. Je travaille très étroitement avec l'équipe et Dixie Carter le jour du show, mais je ne suis pas impliqué dans la gestion des scripts quotidiennement. "

Il s'épanche aussi sur le départ récent de Vince Russo: «Je ne sais pas pourquoi Vince et la TNA se sont séparés, et je n'étais pas impliqué. Je n'ai pas parlé avec lui depuis, mis à part un e-mail lui souhaitant plein de succès dans l'avenir. Je n'ai parlé à personne à la TNA à ce sujet non plus. Lui et moi avions des divergences philosophiques sur la façon de créer de la retransmission télévisuelle en prime time, mais je ne pense pas que c'est injuste ou contraire à le reconnaître. J'ai apprécié le défi de travailler avec lui. "

Enfin il parle de la question de la présence ou non de Ric Flair lors de la cérémonie du Hall Fame 2012 de la WWE où les Four Horsemen groupe auquel appartenait Ric Flair seront introduits : "Je ne suis pas un décideur, et tout ce qu'ils décident, je le respecterai. Mais à mon avis, je pense qu'ils devraient permettre à Ric d'aller au Hall of Fame. Ric Flair est une personne très spéciale... il est âgé de 63 ans... il n'est pas parfait, mais il n'y a personne dans ce business qui mérite le respect et l'honneur de prendre une place centrale dans le plus grand événement dans notre univers plus que lui. "