Publié le Mercredi 06 Novembre 2013 à 11h52 par - Lu 1214 fois
Goldust a accordé le week-end dernier une interview à Mike Mooneyham, journaliste pour le journal The Post & Courier. Ci-dessous les grandes lignes de cette interview:
Ses problèmes d'addiction à la drogue à l'époque de la TNA (2007/2008):
“Pendant probablement deux ans, je buvais tous les jours un demi litre de vodka, je prenais 60 à 70 pilules, plus d'autres choses comme de la cocaïne. Ce n'était pas un bon mode de vie mais je m'en foutais. Tout ce qui me préoccupait était de pouvoir trouver de quoi me ravitailler. Je ne voyais pas ce que je faisais à ma famille, aux gens qui m'entourait, ce que je me faisais, à ma carrière et ma santé. Un matin, vers 3h ou 4h, je rampais sous la pluie et ma femme était présente. Je me disais: "J'abandonne". J'ai alors appelé mon père et je lui ai dit que je voulais aller en cure de désintoxication grâce à la WWE. Depuis ce jour, je n'y ai pas retouché. Je suis aujourd'hui sobre depuis cinq ans et demi."
Sa situation aujourd'hui:
“Ma carrière a bien évolué au fil des années. Je n'aurais jamais imaginé ou rêvé être arrivé à ce niveau avec la gimmick de Goldust. J'ai dû trébucher dans la fontaine de jouvence petit. J'ai 44 ans et je ne pèse plus que 102 kilos. Pour cela, il a fallu que je travaille dur ces dernières années. Être aux côtés de mon frère Cody me motive encore plus. J'adore la storyline dans laquelle nous sommes impliqués. Je réalise que je peux aujourd'hui continuer à combattre dans le ring sans prendre toutes les merdes que j'ai pu prendre par le passé.”
Combattre avec son frère, Cody Rhodes:
“J'ai regardé tout ce qu'il a fait depuis ces deux ou trois dernières années. Au début, je faisais campagne pour faire un match contre lui à Wrestlemania. Vince McMahon a toujours refusé. Regarder Cody évoluer a été très bizarre, il s'est assagi avec le temps.”
“L'autre jour à Hell in a Cell, j'ai passé le relais à Cody et je me suis dis en le regardant combattre: "Il a ce qu'il faut". Il était en train de faire le ménage dans le ring et la foule était en feu. C'était très spécial. Il fait très bien son boulot et je suis fier de lui. Il représente le futur. S'il a envie de faire quelque chose que je pense ne pas être bon, je lui dis. Je lui donne un point de vue différent. Il me fait confiance. Parfois, il est un peu impatient, mais au bout du compte, nous sommes sur la même longueur d'ondes. Je suis content qu'il puisse apprendre de mon expérience. Nous sommes plus proches que nous l'avons jamais été."