Mickie James parle de Trish Stratus et du passé

Mickie James était l'invitée du podcast Busted Open. Lors d'une longue interview, elle a parlé de divers sujets comme l'état du catch féminin, ce qu'il a été et le discours de Trish Stratus au Hall of Fame. Ci-dessous les grandes lignes de cette interview:

Être une star de sa profession:

"Je suis une grande fan de catch pur, du storytelling, mais aussi d'incarner un personnage, il faut trouver une juste balance pour être une star. Pour être une vrai star, vous devez trouver le juste milieu entre être le meilleur absolu dans le ring, avoir le meilleur personnage et briller dans la lumière. Si vous regardez les catcheurs qui ont marqué l'histoire de ce business; c'est ce genre de lutteurs, ces personnages hors du commun qui pouvaient assurer dans le ring."

Être cité par Trish Stratus dans son discours d'intronisation au WWE Hall of Fame:

"Je suis honorée qu'elle ait fait ça. Mettre des noms d'autres personnes dans son discours du Hall of Fame en dit long sur sa personnalité. C'est une personne très généreuse et sympathique. Je lui suis reconnaissante de m'avoir rendu hommage ainsi qu'à d'autres femmes comme Lita, Molly et Jacquelyn. C'est une super personne. Elle mérite totalement d'être la plus jeune à entrer dans le Hall of Fame. C'est une belle représentation pour le catch féminin."

Faire partie de l'age doré du catch féminin:

"C'était incroyable. Être à Wrestlemania et avoir ce genre de réaction. Les fans étaient complètement fous. Je pensais que j'allais me faire huer comme pas possible et finalement, j'ai eu une réaction mitigée. Il y avait une super foule de toute manière, c'était insensé. Avoir la chance de travailler avec certaines personnes qui m'ont donné l'envie d'entrer dans ce business était incroyable et c'était définitivement un honneur. J'ai combattu contre Lita pour son dernier match. Elle fait partie de ces personne qui étaient présents en coulisses lorsque je travaillais dans de petites fédérations, devant un public de 150 personnes. Elle venait parfois, me prenait à part après le match et me disait "ça c'était cool", "s'il te plait ne refait plus jamais cela"."

L'état du catch féminin:

"C'est en constant changement, comme le business lui-même. Cela varie par fluctuations de "on veut plus de mannequins", puis ils réalisent que les fans veulent voir des filles qui peuvent combattre aussi bien que les mecs. Cela reviendra, le catch deviendra à nouveau le principal centre d'attention. Cela fait comme dans des montagnes russes, j'ai l'impression qu'en ce moment on est au juste milieu."

Aider des gens venant de différents domaines:

"Je ne me vois pas comme une sorte de mentor. Je pense que c'est parce que je suis très active dans le ring. Être le mentor de quelqu'un, c'est un bel hommage. C'est bizarre car je travaille parfois sur de plus petits shows. Lorsque je travaille avec ces filles pour qui c'est probablement le vingtième match, je me rappelle que j'étais comme elles, que j'avais ces étincelles dans les yeux, que j'étais avide de succès. Elles me disent: "J'ai l'habitude de te regarder et j'adore ce que tu fais", c'est à ce moment que je me sens si vieille. C'est un honneur mais j'ai l'impression que il y a encore encore beaucoup de choses que je veux accomplir."

Si elle est inquiète lorsqu'elle doit combattre avec de jeunes lutteuses:

"Bien sûr qu'on s'inquiète, en plus je suis plutôt maladroite. Je ne vais pas me blesser en sautant du haut de la cage par contre je vais me blesser en marchant. Je peux me blesser dans un match où je suis opposé à la meilleur au monde. J'essaie toujours de me faire confiance. Pour raconter une belle histoire, je vais travailler avec la personne, voir quel niveau elle a, peut-être baisser mon niveau d'un ou deux cran pour qu'on soit au même niveau. Vous êtes bon que si votre adversaire l'est aussi. Vous devez parfois baisser un peu votre niveau pour que la magie ait lieu."