Randy Orton parle de son rôle de babyface

Dans une interview accordée au podcast Busted Open, Randy Orton a abordé de nombreux sujets, parmi lesquels Daniel Bryan, les gimnicks et l'attitude de face qu'il adopte avec la question de savoir s'il préfère être heel.

Sur Daniel Bryan : "Ouais il peut faire pas mal de choses n'est-ce pas ? Il laisse les gens en haleine. Vous savez, il devient fou avec le truc de l'Ultimate Warrior, c'est comme s'il se transformait en Bryan Hogan, au lieu de Daniel Bryan ou Bryan Daniel, ou quel que soit son nom maintenant. Je me souviens d'une fois où je suis rentré chez moi et que j'ai dit à mon père comment Bryan Danielson m'avait frappé à l'arrière de la tête avec une ceinture, et que j'avais l'impression d'avoir une commotion cérébrale. Et le lendemain mon père m'a dit "tu sais que je suis très inquiet pour toi parce que tu continues à l'appeler Bryan Danielson." Et j'ai répondu que c'était son nom, que c'est comme cela qu'on le connait, je l'appelle comme ça. La WWE aime changer les choses, non ?"

Sur la façon dont les gimnicks et les slogans sortent, si c'est au hasard ou planifié : "C'est une des choses que nous essayons de faire, il y a une équipe créative et on sait que je suis ma propre marque alors j'y pense toujours. La plupart du temps, ce genre de choses sortent de nulle part. Comme si on vient de tomber sur quelque chose. Cela ne s'est pas vraiment passé comme cela avec moi, mais vous verrez que ça arrivera. Je ne suis pas un gars corporatif. Je ne peux pas venir sur le ring comme John Cena et faire une promo de babyface qui vous donne envie de vous tuer au bout de cinq minutes même si vous le faites bien. Vous voyez ce que je veux dire ? Sans en vouloir à John, évidemment qu'il a beaucoup de succès donc je ne sais pas de quoi je parle."

S'il apprécie d'être plus dans la position d'un babyface : "Ouais. c'est toujours amusant quand le public réagit comme cela. Et vous savez quoi ? Quand on va dans d'autres pays comme en Europe, la foule n'aime pas ça du tout. Mais chaque foule est différente. Vous pouvez faire exactement la même chose, ou avoir exactement la même fin dans une ville, c'est énorme. Et dans une autre ville, la réaction peut être équivalente à un bruit d'église."

S'il sent qu'il est davantage un heel quand il affronte un babyface : "Hé bien, plus j'aurai de réactions en tant que face, et plus j'en aurai en tant qu'heel quand je changerai de bord. Alors s'ils veulent que je reste babyface, je dois continuer à faire ce que je sais faire. Et garder mes six, quatre, ou cinq mouvements, peu importe. Après je vois ce qui se passe. Mais en ce moment, le fait d'être un bon gars est sympa. Parce que le rôle est densifié."

Il n'est pas un babyface traditionnel : "Peut-être. Je pense qu'être face marche bien pour moi parce que j'ai fait mon maximum quand j'ai changé de bord pour garder quelques attitudes de heel. Et je pense que c'est ce que j'ai fait. Ensuite il y a eu le moment où c'était très important que j'arrive en souriant sur le ring. Je reste assis, et quand mon thème démarre, quelqu'un m'appelle. Je regarde autour de moi et c'est Vince McMahon. Il enlève son oreille, se lève et me hurle "SOURIS" et c'est ce que je fais. Je repense là qu'il y a un an, j'ai concentré mon regard et mes expressions sur une petite fille de 9 ans assise au premier rang. J'ai réussi à la faire pleurer et aller derrière sa mère. Ils avaient peur de moi. J'avais un peu le même genre que l'Undertaker, une aura bizarre. Ils ne savaient pas ce que j'étais. Ils savaient que j'étais capable de faire n'importe quoi. Ils ne savaient pas ce qu'ils allaient faire de moi. Je donnais des coups de pied à la tête des personnes. J'embrassais Stephanie McMahon et je clouais Triple H avec le sledgehammer. C'était un bon moment."